Le 2 février une permanence de Reconquête, le parti xénophobe, misogyne et raciste créé par Eric Zemmour, a été ouverte à Marseille.
Avec le slogan «Zemour, casse-toi : Marseille veut pas de toi!», des centaines de militants et militantes antifascistes et antiracistes, syndicales et associatives se sont rassemblées au 357, avenue du Prado, où se trouvent les locaux de Reconquête, pour démontrer que l’extrême droite n’est pas la bienvenue à Marseille.
Nombreux CRS protégeaient le lieu. Lors que les antifascistes ont essayé de s’approcher au site d’une façon complètement pacifique, du gaz lacrymogène a été tiré. Peu après, le manifestantes et les manifestant ont été encerclés et agressés à nouveau par la police, qui les a pourchassés jusqu’à la place Castellane et le cours Lieutaud et qui a arrêté des manifestants. La dernière charge policière, effectuée par la BAC, a eu lieu près du cours Julien, c’est à dire plus de 4 kilomètres loin du début de la manifestation. Aucune agression ni provocation, qui puisse justifier la conduite des forces de l’ordre, n’avait été mise en place par les antifascistes; pourtant, les personnes arrêtées, qui sont toujours détenues, sont accusées du délit de «violences».
Les fréquence des violences policières et les nouvelles lois racistes, autoritaires et néolibérales instituées par Macron et Darmanin montrent un gouvernement qui s’approche chaque jours plus à l’extrême droite et qui la protège en faisant semblant de la combattre.
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